Pour gagner du temps médical, la médecine libérale peut désormais compter sur les assistants médicaux, qui se sont fortement implantés en 2020. Mais pour ce qui est des infirmières en pratique avancée (IPA) libérales, tout reste à faire en 2021.
Janvier 2020. Six mois après l’entrée en vigueur de l’avenant 7 à la convention médicale, 302 contrats d’assistants médicaux ont déjà été signés.
Novembre 2020 : La Cnam affiche 1262 contrats signés, plus 343 contrats en cours de signature. Et la dynamique devrait se poursuivre : les dispositions élargissant les zones dans lesquelles un médecin exerçant seul peut, à titre dérogatoire, profiter des aides à l’embauche d’un assistant médical, commencent à peine à entrer en vigueur, souligne l’Assurance maladie. Un bel avenir donc.
Ce n’est pas le cas des IPA. Elles éprouvent encore des difficultés à s’insérer dans le paysage sanitaire, surtout en ville. Le modèle économique n’est pas viable aux dires de la Présidente de l’Union nationale des IPA. En cause, le forfait négocié entre l’Assurance maladie et les syndicats, insuffisant pour financer à la fois les activités cliniques face aux patients et l’ensemble des missions transversales confiées aux IPA (notamment la prévention). Toutefois, quelques lueurs d’espoir en 2021. Le comité de suivi de l’implantation des IPA en 2020 qui n’a pas eu lieu en raison de la pandémie devrait, espérons-le, se réunir rapidement courant 2021 amenant une amélioration du modèle économique des IPA.
Pour votre part, en tant qu’usager des services de santé, avez-vous connaissance de cas de mise en place d’assistants médicaux, de difficultés diverses sur le sujet ou de témoignages à faire connaitre ? N’hésitez pas à nous en informer.
CLCV Basin Arcachon
